Les troubles du spectre de l’autisme (TSA) sont associés à diverses comorbidités parmi lesquelles figurent en bonne place les troubles du sommeil qui peuvent être évalués de manière subjective ou objective. Les questionnaires et agendas du sommeil participent à l’approche subjective, qui a ses limites ; les méthodes objectives offrent certainement plus d’exactitude diagnostique, tout en permettant de quantifier divers paramètres corrélés à l’architecture du sommeil. L’actigraphie, l’enregistrement polysomnographique (EPS) et la vidéosomnographie sont utilisés à cette fin. C’est cependant l’EPS qui est le gold standard dans ce domaine en dépit de son coût élevé. Il permet un enregistrement continu des stades du sommeil et des paramètres structurels qui leur sont rattachés. L’efficacité et la durée de sommeil, les éveils nocturnes mais aussi la latence d’endormissement sont autant d’informations accessibles à l’EPS.
Selon cette approche, la fréquence des troubles du sommeil serait de 25 % chez les individus à développement typique et atteindrait plus de 80 % en cas de TSA. Les répercussions importantes des troubles du sommeil sur les fonctions cognitives et émotionnelles tout autant que sur les comportements sont considérables, de sorte que leur connaissance mérite d’être largement approfondie.
C’est ainsi qu’une méta-analyse a été réalisée pour révéler les différences d’architecture du sommeil entre les profils à neuro développement typique et ceux avec TSA.
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